Le Cameroun dispose d’importantes ressources minières très peu exploitées. C’est le cas par exemple des gisements de fer de Ngovayang, de Ntem et de Djoum III dans la région du Sud et d’or de Bibemi dans la région du Nord. Le gouvernement est désormais déterminé à exploiter ces différents gisements. Hier, 19 septembre 2024 à Ebolowa, Fuh Calistus Gentry, ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique par intérim a engagé des négociations de 4 conventions minières entre l’Etat du Cameroun et les sociétés Camina SA, Caminex SA, et Oriole Cameroon 2 Sarl.
Ces entreprises apprend-on ont en effet mené des travaux de recherche qui « ont abouti à la mise en évidence de réserves minérales exploitables ». Elles envisagent désormais l’exploitation industrielle des gisements susmentionnés. Raison pour laquelle elles ont soumis au ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique des demandes de permis d’exploitation accompagnées des études de faisabilité.
« Les travaux qui ont débuté hier se feront en plusieurs étapes à savoir la concertation interne entre notre ministère et la Sonamines qui va entre autres, permettre d’élaborer la contre-proposition de l’Etat à transmettre à ces sociétés minières. Après cette étape, les responsables du Minmidt, de la Sonamines examineront les observations desdites sociétés sur les contre-propositions formulées par l’Etat et élaboreront des projets de conventions consensuelles entre l’Etat et les sociétés concernées », explique Fuh Calistus Gentry.
Il précise qu’après ces deux étapes, « suivra le recueillement du consentement préalable des populations riveraines afin d’élaborer des projets de conventions minières consensuelles qui feront l’objet de concertations élargies aux administrations sectorielles ».
Retombées économiques
Fuh Calistus Gentry a tenu à préciser hier à Ebolowa que, ces négociations ne vont pas prendre trop de temps sans indiquer un délai précis pour la fin des négociations. Il a aussi présenté les retombées économiques attendues de l’exploitation des gisements de fer de Ngovayang, du Ntem et de Djoum III. Entre autres : le développement des infrastructures, la réduction du chômage à travers la création d’emplois direct et indirect, la contribution à l’élargissement de l’assiette fiscale, l’augmentation du pouvoir d’achat des collectivités locales etc…L’exploitation de ces gisements permettra aux camerounais d’acquérir une expérience minière.
Il faut noter que le Cameroun dispose d’importants gisements de minerai de fer, de bauxite, de diamants, de calcaire, de rutile et de cobalt nickel qui, bien gérés, pourraient contribuer à la croissance économique du pays.
