Les rencontres régionales se sont achevées le 19 juillet dernier, sur l’étendue du territoire national. Les assises visaient entre autres, l’efficacité des interventions menées sur le réseau routier national avec un accent sur la cohérence entre les actions à mener au cours de l’année 2025, les besoins identifiés, les axes prioritaires et la programmation budgétaire. A l’heure du bilan, plusieurs points sont à relever.
Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics, a présidé le 8 aout 2024, la cérémonie de restitution de ces rencontres. Le bilan fait état d’environ 29 000 km de routes à réhabiliter en 2025. Le cout global des travaux est estimé à 760 milliards FCFA.
Au 15 juillet 2024, le Cameroun enregistre 11,17% de routes bitumées en bon état, 17,76% dans un état moyen et 71,07% en délabrement. Ce dernier résultat est en augmentation par rapport au dernier pourcentage de 69,28%.
Les rencontres régionales ont permis d’évaluer la performance des interventions menées sur l’ensemble du réseau routier des régions et l’identification des axes susceptibles de faire l’objet d’une intervention en 2025.
A l’ouverture des travaux dans la région du Centre, on annonçait déjà une sous performance dans l’exécution des projets gérés par certains chefs d’exécutifs, selon Simon Ghislain Estil, représentant du Gouverneur. Toute chose qu’on attribue entre autres, au retard dans la passation des marchés, là on application de la note de stratégie d’entretien durable des routes en terre dans l’exécution de certains projets, l’absence de la ressource humaine appropriée dans certains projets, le non-respect des délais dans l’exécution des projets, la remontée systématique des informations sur l’avancement des projets. Une contre-performance enregistrée malgré les financements mis à disposition via le Bip MinTp, le fonds routier et les crédits alloués. Sur ce dernier volet, les communes affirment recevoir des fonds, mais pas assez, pour couvrir tous les besoins.
Comme recommandation lors de la restitution, Emmanuel Nganou Djoumessi a demandé un réseau référentiel pour les régions en particulier trois d’entre elles. Nord, Sud et Ouest. Celui-ci devra retracer l’état actuel réseau routier.
