La Société de Promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco), et Afriland First Bank ont renouvelé le 9 juillet 2024 à Douala, leur convention de partenariat dans le cadre du programme de garantie des transactions de Trade Finance, qui permet au banquier camerounais d’émettre des instruments de financement du commerce international.
Arrêtée à 15 millions d’euros, soit un peu près de 10 milliards de FCFA lors de la première signature en 2022, cette enveloppe, au renouvellement, a été augmentée d’un peu plus de 3 milliards de FCFA (5 millions de d’euros), et aidera la banque d’élargir son champ d’intervention en ce qui concerne les opérations de Trade Finance.
« Il faut dire que la signature de cette convention est une excellente nouvelle pour les entreprises, et pour nos clients. La ligne était de 15 millions de d’euros, elle est passée à 20 millions de d’euros. Cela élargi un peu notre horizon, et notre capacité d’intervention. Nous avons un dispositif d’accompagnement des PME, et cette convention vient donc renforcer ce dispositif et les premières bénéficiaires, ce sont évidemment les PME. Il faut savoir que dans notre politique, les PME sont au premier rang, parce qu’elles sont le socle de toute économie qui se veut ambitieuse. Pour des PME, ça leur permettra d’accéder à des financements, notamment à l’international. Ça leur permettra d’acquérir des matières premières, des équipements importants pour leurs activités de production, de commercialisation, et de distribution. Donc c’est un plus que nous avons parmi tant d’éléments à notre disposition pour accompagner ces PME », explique Youssoufa Bouba, Directeur général adjoint d’Afriland First Bank.
En effet, le rallongement de cette ligne de garantie logée dans les livres d’Afriland First Bank depuis 2022, fait suite à une demande sans cesse croissante de la part des PME camerounaises.
La garantie de Trade Finance, explique Mehdi Tanani, Directeur régional Afrique centrale de Proparco, permet de faciliter les échanges commerciaux des entreprises. « Lorsqu’une entreprise veut acheter des équipements, des engrais, elle doit émettre à travers sa banque locale, un crédit documentaire. Il doit être contre garantie par la banque de l’exportateur auprès de qui elle achète les équipements. Or, on constate aujourd’hui que les dispositifs prudentiels ou réglementaires des banques internationales réduisent de plus en plus leur exposition sur le continent africain. Le Trade Finance est un outil qui permet d’ouvrir les disponibilités de ces banques. Et des banques des sociétés importatrices telles qu’Afriland First Bank, ça leur permet d’avoir plus de marge de manœuvre pour accompagner leurs clients et leurs corporates ici au Cameroun et donc de faciliter la création des valeurs par ces entreprises-là », a-t-il déclaré.