Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire a présidé hier, 26 juin 2024 la cérémonie de lancement du Rapport sur l’Etat de la population mondiale, édition 2024, intitulé : « Destins entremêlés, lueurs d’espoir : mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs ». C’était en présence de Justin Koffi, représentant résident de l’UNFPA au Cameroun et de quelques membres du gouvernement. Le rapport lancé hier souligne que des progrès notables ont été réalisés ces 30 dernières années à l’échelle mondiale dans le domaine de la santé et des droits en matière de sexualité et de reproduction. Il précise cependant que dans le même temps, des millions de femmes et de filles ont été privées de ces avancées en raison de considérations liées à leur identité ou à leur région d’origine.
L’UNFPA souligne qu’au Cameroun, les efforts conjugués entre le gouvernement et les partenaires ont permis au cours de la période 2011 à 2018 de réduire presque de moitié le ratio de mortalité maternelle, à savoir de 782 à 406 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, d’augmenter de 64% à 69%, la proportion des accouchements assistés par un prestataire de santé qualité, d’accroître la prévalence contraceptive moderne de 14 à 15%.
« Depuis 1978, le Fonds des Nations unies pour la population élabore chaque année un rapport sur l’Etat de la population mondiale et ce rapport fait l’évaluation d’un certain nombre d’indicateurs qui ont été convenus à la conférence de la population et du développement en 1994 au Caire. Chaque année, chaque pays procède à la contextualisation de ce rapport et au lancement national et c’est ce que nous venons de faire. Ce qu’il faut retenir globalement est que le monde a atteint 8 milliards d’individus depuis l’année dernière. Nous devons aussi retenir qu’aujourd’hui, nous avons fait des progrès énormes sur certains indicateurs mais malheureusement, pour d’autres indicateurs tels que la prévalence contraceptive, la réduction de la mortalité maternelle, la prévalence des violences basées sur le genre, il reste encore du chemin à faire » a déclaré Justin Koffi, représentant résident de l’UNFPA.
C’est pourquoi Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire a souligné que le temps d’agir c’est maintenant.
