Le conglomérat émirati International Holding Company (IHC) à travers sa filiale IRH prévoit l’acquisition d’actifs miniers dans plusieurs pays africains pour un milliard de dollars en 2024, soit un peu plus de 600 milliards de FCFA.
Selon le directeur général d’IHC, Syed Basar Shueb cité par «The Financial Times », la stratégie d’IRC consiste à acquérir des concessions minières plutôt que de fournir des financements à d’autres opérateurs en échange d’un approvisionnement futur en matières premières.
Pour la matérialisation de cette démarche, l’IRH a déjà signé des accords de coentreprise pour l’extraction de minerai de fer dans deux sites en Angola. Il mène aussi des pourparlers avancés pour l’extraction de nickel au Burundi ainsi que de divers métaux en Tanzanie et au Kenya.
« La société souhaite rendre ses projets miniers « verts » en utilisant des sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire », précise Syed Basar Shueb.
En 2023 déjà, le conglomérat dont les actifs s’élèvent à 240 milliards de dollars avait acquis la mine de cuivre de Mopani en Zambie. A la même période, il était en discussion avec le gouvernement zambien pour la reprise du gisement de cuivre de Konkola (Konkola Copper Mine /KCM). Cette mine est actuellement exploitée par le groupe indien Vedanta.
Créée en 1998 avec pour ambition d’aider à diversifier et développer les secteurs commerciaux non pétroliers aux Émirats arabes unis, IHC étend désormais ses investissements couvrent des secteurs diversifiés, notamment l’immobilier, la construction, l’agriculture, la santé, l’alimentation et les boissons, ainsi que l’énergie. En janvier 2023, IHC a annoncé un investissement de 400 millions de dollars dans l’offre publique supplémentaire d’Adani Entreprises par l’intermédiaire de sa filiale Green Transmission Investment Holding RSC Limited. Cheikh Tahnoon bin Zayed Al Nahyan est président d’IHC depuis avril 2020. Fin 2022, l’entreprise comptait 482 filiales et employait plus de 85 000 personnes dans plus de 20 pays.
