Le cadre qui fixe les grands axes de cette coopération dans le domaine des projets intégrateurs prioritaires en général et plus particulièrement celui des communications électroniques, a été scellé le 4 mai 2022 à Yaoundé.
La République centrafricaine veut s’inspirer du Cameroun en matière du la Communication électronique. Cette démarche puise sa source dans la volonté exprimée par les Chefs d’Etats et de Gouvernement de la sous-région, lors de leur Sommet de Ndjamena au Tchad le 25 avril 2007 et celui de Libreville en juillet 2020 sur l’engagement de développer des infrastructures des communications électroniques en Afrique Centrale.
Le Cameroun d’une part, représenté par son ministre des Postes et Télécommunications, les directeurs généraux de Camtel, de l’ANTIC et de l’ART et d’autre part RCA par son ministre de l’Economie numérique des Postes et Télécommunications Justin Gourna Zacko au procédé le 4 mai dernier à la validation du mémorandum d’ Entente qui fixe le cadre général de la coopération entre les deux pays dans le domaine des Communications électroniques.
Cette signature, qui selon le ministre centrafricain, permet de « renforce davantage ce lien fraternel ancestral qui lie nos deux Etats », constitue la première étape d’un long processus de collaboration impulsée par la volonté de ces deux pays voisins, « pour répondre aux exigences communautaires ».
« La République Centrafricaine, pays enclavé au cœur du continent, profitera de sa situation géographique pour en faire une opportunité d’investissements dans le domaine des communications électroniques et d’être un hub naturel pour la sous-région et du Continent Africain. Grâce aux efforts considérables réalisés dans ce domaine, le Cameroun reste le leader et le meilleur exemple pour le développement du secteur des communications électroniques pour la sous-région », a indiqué Justin Gourna Zacko.
Et d’annoncer que « des conventions spécifiques seront signées entre le Gouvernement du Cameroun à travers CAMTEL et le Gouvernement de la RCA à travers la Société gestionnaire de l’infrastructure », pour tirer le meilleur profit de cette coopération.