(Leconomie.info) – L’annonce a été faite au cours d’une table ronde de Paris les 28 et 29 novembre derniers.
Une délégation de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), conduite par Faustin Archange Touadera, président de la République centrafricaine et président en exercice de la Cemac, à séjourné les 28 et 29 novembre 2023 en France pour discuter avec les partenaires au développement, dans le but d’obtenir des financements pour la réalisation de 13 projets devant faciliter l’intégration des six pays membres de la sous-région et partant, leur développement.
Au terme des deux jours de travaux, sept institutions ont marqué leur intérêt d’accompagner la communauté dans cette mouvance, notamment la banque indienne basée à Dubaï, Blend Finance qui s’est engagée à mobiliser d’importants fonds auprès des institutions financières émiraties en soutien à la Cemac.
Concrètement, l’établissement financier a émis l’intention de mobiliser en six ans, plus de 3 670 milliards de FFCFA pour la réalisation en partenariat public-privé (PPP), du projet de construction du prolongement du chemin de fer entre Ngaoundéré et Ndjamena (Cameroun-Tchad).
Ce financement sera capté en deux tranches, dont 1 954 milliards de F en 2024 pour le tronçon Ngaoundéré-Koutéré-Moundou, long de 385 km et le reste à partir de 2026 pour les tronçons Moundou-Djoumane-Bongor de 228 km pour une enveloppe d’environ 734 milliards et Bongor-Mailem-N’Djamena de 265 km (983 milliards de F).
Mais malgré cette promesse, renseigne le magazine Africa Intelligence, « les bailleurs multilatéraux se sont quant à eux montrés plus réservés ».