Selon un récent rapport de la Chambre africaine de l’énergie, le Cameroun et 06 autres pays à savoir : L’Égypte, l’Algérie, le Nigeria, la Guinée équatoriale, l’Angola et le Mozambique font partie actuellement des pays qui, en Afrique, produisent du Gaz naturel liquéfié (GNL). Plusieurs autres pays notamment le Sénégal, la Mauritanie, la République du Congo, la Tanzanie et l’Éthiopie ont émis le souhait de rejoindre cette liste.
Ce produit a vu ses prix fluctuer ces dernières années en Afrique selon le rapport de la Chambre, du fait de la pandémie de Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine. A fin septembre 2022, le Cameroun a exporté 12 millions de m3 de GNL contre 9 335 000 m3 de ce produit à la même période en 2021, soit une hausse de 400 000 m3 sur les deux périodes. Selon les prévisions de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), jusqu’en 2026, la production de GNL pourrait croître et être soutenue à 400 000 tonnes par an.
Le GNL africain a attiré l’attention d’investisseurs européens désireux de s’assurer un approvisionnement alternatif à celui du gaz russe. Selon les prévisions des experts, le Nigeria et l’Algérie devraient rester les principaux fournisseurs de GNL de l’Afrique entre 2023 et 2027. Le Cameroun exporte du gaz naturel liquéfié depuis 2018. Le gaz issu du champ Sanaga Sud est liquéfié sur l’usine flottante Hilli Episeyo, installée au large de Kribi.
Le Cameroun produit 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Grâce au procédé innovant mis en œuvre avec l’appui de ses partenaires Golar et Perenco, la SNH parvient à monétiser des ressources jusque-là inexploitées.
